Je réponds ici à des questions qui me sont posées sur les réseaux, en complément des réponses que l'on peut trouver dans mes livres :


Cette foire aux questions (FAQ) présente les questions-réponses dans un ordre aléatoire calculé par tirage quantique.
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Bonne lecture !

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Question n° 1 (id=1836) en lien avec "Rétrocausalité" :

Q : Bonjour Philippe, à la page 397 de ton livre "La physique du futur lumineux" tu dis que le principe de rétrocausalité explique la non-localité spatiale. Je n'arrive pas à voir le lien (alors que le lien entre commutation des lignes temporelles et non-localité temporelle lui me paraît clair). Merci pour tes éclaircissements.

R : Relis le contexte conditionnel dans lequel je dis cela dans mon glossaire (entre parenthèses d'ailleurs) et tu verras que je ne suis pas aussi affirmatif. Je reprend simplement la thèse du physicien français feu Olivier Costa de Beauregard selon laquelle la non localité (issue de l'intrication) peut s'expliquer par la rétrocausalité, d'après le principe du "zig-zag parisien" ainsi qualifié par Huw Price pour revaloriser cette thèse de la cause future, que tu retrouveras dans ma conférence à l'institut Curie. Cette thèse permet de conserver une vision réaliste de la mécanique quantique, mais elle est contestée parce qu'elle n'expliquerait pas la non localité au-delà d'un intervalle du genre espace (hors cone de lumière). C'est pourquoi je penche également vers une vision moins réaliste mais encore intuitive avec une conception holographique ou équivalente de l'univers, ne nécessitant plus d'explication en terme de causalité, directe ou inverse, puisque la séparation serait une illusion. A noter que ces deux explications sont considérées comme ésotériques par la physique "mainstream", mais qu'elle n'en a pas d'autre à ma connaissance, sauf à prendre au sérieux la "non-explication" de Stephen Hawking qui considère, selon son "réalisme modèle dépendant", qu'il faut laisser tomber le réalisme en physique, ainsi que toute vision ou compréhension intuitive du monde.

Question n° 2 (id=1728) en lien avec "Rétrocausalité" :

Q : Avez-vous regardé le film Tenet qui est en autres conseillé par Romuald Leterrier ? Pouvez-vous nous donner votre avis sur son contenu ?

R : Mon avis est qu'il n'y a pas d'écoulement du temps simultanément vers le futur et vers le passé, à fortiori dans le même espace comme le suggère "Tenet". Ce film propose une interprétation erronée de la rétrocausalité.
Il y a une intrication entre les différents points du temps, comme de l'espace, qui fonctionnent ensemble parce que vous ne pouvez pas changer le futur sans changer quelque chose dans le présent ou dans le passé, ne serait-ce qu'un gène ou un bit d'information. Cela permet des changements de lignes temporelles (ou d'univers) qui ne doivent être compris ni comme un voyage, ni comme un écoulement, ni comme un transfert d'informations dans le temps ordinaire.
Ce lien d'intrication est un processus qui doit être considéré hors du temps ordinaire et qui fait intervenir la gravité quantique, que l'on peut considérer métaphoriquement comme l'océan du vide sur lequel flottent nos lignes ou tunnels temporels flexibles.

Question n° 3 (id=1438) en lien avec "Rétrocausalité" :

Q : Hervé Zwirn, dont vous soutenez la théorie du solipsisme convivial, a récemment fait cette conférence dans laquelle il affirme qu'il n'y a pas d'influence du futur sur le passé (donc de rétrocausalité) mais seulement un passé qui peut engendrer cette illusion parce qu'il reste indéterminé. Aurait-il tort selon vous ?

R : Non, car Hervé Zwirn dit plus exactement qu'il n'y a pas d'action du futur qui changerait le passé, c'est à dire pas de transformation possible d'un passé déjà déterminé. Cela ne signifie pas une absence d'influence, puisqu'un passé qui n'est pas encore déterminé peut le devenir en conséquence d'une mesure réalisée plus tard. Par ailleurs, je pense que l'inverse est possible: un passé déterminé peut cesser de l'être (par perte d'information). Je suis toutefois d'accord avec le fait que la rétrocausalité quantique est une illusion, puisque dans le domaine quantique le passé et le futur sont simultanés. Par contre, dans la réalité physique classique, il émerge un temps (ordinaire) qui n'est pas suffisant pour décrire les changements dans le futur ou dans le passé, résultant de la flexibilité de l'espace-temps. Il faut à mon sens introduire un temps additionnel (ou cybernétique) permettant de décrire ces changements, qui sont des commutations de lignes temporelles (voir mon plus récent papier dans Annals of physics) qui ne sont plus simultanées dans le temps ordinaire puisqu'elles doivent d'abord être actualisées par un nouveau présent qui a fini par atteindre la bifurcation où le changement a réellement lieu, bien que déjà préparé. C'est dans ce sens qu'il y a bien rétrocausalité ou influence réelle du futur, qui se traduit d'ailleurs par l'augmentation anormale de la probabilité de bifurquer lors de ces hasards étranges que sont les synchronicités.

Question n° 4 (id=3028)

Q : Dans une interview d'Etienne Klein où on lui demande son avis sur votre théorie de la double causalité, il concède que c'est une théorie intéressante mais se demande s'il s'agit bien d'une théorie falsifiable. Qu'avez-vous à répondre à celà ?

R : J'ai déjà répondu à cela sur cette page web dans un article intitulé "La théorie de la double causalité est-elle réfutable ?". En résumé, bien sur que ma théorie est falsifiable puisqu'elle prédit la synchronicité et l'influence du futur et qu'il existe des méthodes d'investigation statistique de ce dernier point que j'ai développées afin de le vérifier scientifiquement, voir l'article en question.

Question n° 5 (id=2887)

Q : Quelles sont les anomalies du réel qui représentent un véritable défi à la science, selon vous ?

R : Il y a tout d'abord les phénomènes extraordinaires dont je parle le plus souvent parce que leur réalité a été à mon sens incontestablement validée, soit par des publications scientifiques répétées dans des revues à comité de lecture (vision à distance, vision du futur,...), soit par la convergence de témoignages extrèmement nombreux (expériences de mort imminente...), soit par mes recherches et statistiques personnelles (synchronicités...), soit par des autorités officielles militaires ou gouvernementales (ovnis ou pans). Mais plus généralement, il y a une foultitude de phénomènes "impossibles" ou "délirants", qui bien qu'ils soient non validés font l'objet d'énormément de livres et buzzs en tout genre, que le philosophe Jean-Marc Ferry a bien résumé en déclarant que "notre bulle de réalité éclate", car ils témoignent du fait que nous sommes selon lui dans une période "apocalyptique" au sens de dévoilement ou de révélation, caractéristique d'un puissant changement de paradigme.

Question n° 6 (id=2222)

Q : Plutôt que de faire une FAQ, pourquoi ne pas répondre directement sur les réseaux sociaux ?

R : Parce que je partage ainsi mes réponses, qui deviennent indépendantes des réseaux, avec beaucoup plus de monde (chaque réponse sera bientôt accessible et référencée par son 'id' sur le réseau d'où la question provient).

Question n° 7 (id=1056)

Q : Dans votre dernier livre (LPDFL) vous dites que le phénomène d'intrication permet le libre arbitre via un changement d'univers. Autrement dit, le choix d'une personne retentit sur la vie des autres, bien au delà des liens de causalité. Est-ce que c'est ce qui expliquerait pourquoi des actions à petite échelle peuvent avoir des retentissements à grande échelle, même lorsqu'elles ne semblent pas faire exemple ?

R : Absolument. L'homme n'est pas assez conscient de ce pouvoir qui ne se comprend traditionnellement qu'au niveau symbolique ou exemplaire. Or le choix exemplaire, comme celui du Colibri, fait par une personne à la différence de tous, ne retentit pas seulement comme un exemple donné. Ce choix agit vibratoirement hors du temps en conduisant beaucoup d'autres individus, sans aucun lien avec elle, à faire le même genre de choix. C'est aussi valable au niveau planétaire. Le choix fait aujourd'hui par notre société, de s'éveiller à son véritable potentiel humain en rejetant le transhumanisme et sa noirceur, a des retentissements au niveau cosmique et il suscite à ce titre un intérêt considérable.

Question n° 8 (id=2535)

Q : Quand vous dites que le temps a une épaisseur, faut-il comprendre que c’est celle des informations dans la conscience qui sont prêtes à se manifester dans la matière ?

R : Je ne dis pas exactement celà. Je dis que le temps a une densité et la conscience une épaisseur de temps correspondant à cette densité, de l'ordre de la seconde. C'est une conséquence du futur déjà réalisé mais pas encore densifié dans le présent. C'est la conscience qui opère cette densification dans sa fenêtre de temps du présent, via le filtre du cerveau, par la sélection finale de la ligne de temps unique qui sera effectivement vécue, à partir des potentialités quantiques du futur proche. Je reformule donc votre compréhension, qui est juste, en disant que la conscience contient bel et bien, dans son épaisseur de temps, les informations qui sont prêtes à se manifester dans la matière.

Question n° 9 (id=2697)

Q : je n'ai trouvé dans aucun de vos livres une référence au boson de Higgs. Pourtant, lorsqu'il a été découvert j'ai tout de suite ressenti qu'il était en lien direct avec la spiritualité. Qu'en pensez-vous ?

R : Peut-être avez vous été sensible au fait qu'il a été nommé la "particule de Dieu" ? Quoi qu'il en soit, vous me fournissez là une occasion de vous donner une explication qui s'apparente à une belle synchronicité, en lien avec l'anagramme déniché par Etienne Klein: [Le boson scalaire de Higgs] <=> [L'horloge des anges ici-bas]. La découverte de ce boson scalaire démontre en effet que le vide ou "champ de Higgs" agit sur notre monde physique à la manière d'un "champ de neige" (métaphore proposée par Higgs lui-même), cette interaction avec le vide étant ce qui donne leur masse à certaines particules. Il apparait ainsi que la matérialité émerge du vide ! Toutefois, cette influence du vide sur le monde physique n'apparait pas dans les équations de la physique, au sens où elles restent déterministes et ne laissent apparemment pas de place à une action transcendante du vide sur le réel... Sauf si vous considérez un espace-temps flexible qui peut évoluer hors du temps selon un autre temps, ou si vous préférez dans une seconde dimension du temps que je nomme le "temps cybernétique". Cette action transcendante n'est rien d'autre que l'action du kairos, sous l'influence de l'âme ou encore de l'aïon, qui préside aux synchronicités en faisant commuter nos lignes temporelles, autrement dit en modifiant nos aiguillages. Voilà pourquoi ce temps additionnel mérite parfaitement le qualificatif d'horloge des anges ici-bas, ce qui fait de cet anagramme une merveilleuse synchronicité, car elle est pleine de sens.

Question n° 10 (id=1627)

Q : Comment comprendre le fait qu'une vibration de (ou dans) l'espace-temps soit capable d'adresser un nouveau futur ? Autrement dit, comment une vibration peut-elle se transformer en une adresse ? Indépendamment de l'image du tunnel se déplaçant sur la mer que tu prends souvent, quelle est la théorie physique sous-jacente à ce passage de la vibration à l'adresse ?

R : Précisons tout d'abord les termes. Par vibration j'entends ici une vibration du tissu infinitésimal de l'espace-temps, donc liée à la gravité quantique, qui se meut forcément hors du temps (dans un temps additionnel) et que l'on peut vulgariser de façon métaphorique par des vagues de l'océan du vide, sur (ou dans) lequel repose ledit tunnel. Il faut concevoir cette "vibration" non pas comme une fréquence mais de façon plus complexe comme un signal qui contient de l'information, qui peut donc jouer le rôle d'une adresse, d'autant plus qu'il est multidimensionnel. Maintenant, la théorie physique sous-jacente qui relie deux points de l'espace-temps est l'intrication quantique. Cette intrication ne permet pas de transfert d'information de l'un à l'autre dans le cadre actuel d'une mécanique quantique (MQ) qui n'admet pas de dimensions supplémentaires. Mais il est raisonnable de considérer la MQ comme incomplète et qu'il faut l'interpréter dans un cadre élargi, suggéré par la théorie des cordes, le principe holographique ou mes propres travaux, qui nécessitent de rajouter des dimensions infinitésimales et vibratoires. Suppose accessoirement que ces dimensions soient liées à la conscience et tu auras une réponse à la partie de ta question que n'ai pas reprise. Nous avons donc deux points de l'espace-temps déjà reliés par... un fil : l'intrication, encore incompris. Si tu considères maintenant que ce fil pourrait relier deux surfaces intriquées, alors selon le principe holographique (ER=EPR) il pourrait être équivalent à un (micro)trou de ver qui relie les deux surfaces, dites horizons. Si l'on considère certaines conjectures ledit trou de ver pourrait fort bien déboucher de part et d'autre en vortex, permettant sa stabilisation. De là à conjecturer que de l'information vibratoire pourrait être transférée de part et d'autre par des ondes de torsion, il n'y a qu'un pas que d'aucun osent franchir, en considérant des éléments additionnels qu'il est hors de propos d'étaler ici.

Question n° 11 (id=1357)

Q : Dans votre publication dans "Annals of physics" où vous proposez que l'espace-temps soit flexible vous avez une approche purement classique, en partant du chaos dans le billard, pour en déduire une flexibilité qui concerne la gravité quantique. Est-ce qu'il n'y a pas là une contradiction, sachant que la gravité quantique repose sur un autre cadre et des équations complètement différentes ?

R : La contradiction dont vous parlez est justement le plus grand problème de la physique aujourd'hui, s'agissant de concilier la relativité générale, dont le cadre est classique, avec la mécanique quantique. Donc il est normal de s'y attaquer et mon papier propose au contraire une solution pour éviter cette contradiction : faire évoluer l'univers bloc hors du temps, c'est à dire le rendre flexible, en rajoutant des dimensions. Ce qui vous choque est peut-être mon approche par la théorie très classique du chaos. Dans ce cas je vous invite à lire cet article du physicien Tim Palmer : Chaos theory and the end of physics que j'ai d'ailleurs traduit en français ici. Vous constaterez que l'auteur y propose entre autres d'éliminer l'incertitude quantique grâce à la théorie du chaos.

Question n° 12 (id=1545)

Q : Vous employez souvent le terme "adresser". Pourriez vous préciser ce que vous entendez par là ?

R : J'emploie effectivement le terme "adresser" pour traduire l'action non locale, à travers le temps et l'espace, des pensées portées par la vibration des émotions. La structure vibratoire de la conscience qui correspond par exemple à une intention agit de façon analogue à une adresse mémoire qui permet d'ouvrir une connexion avec un contenu distant, que cela soit le faire venir à soi (vision à distance) ou pour renforcer son potentiel archétypal (pensée créatrice). S'agissant d'une connexion purement vibratoire, entendez par résonance, on peut aussi considérer l'analogie avec la connexion à une station de radio par le réglage de la bonne fréquence.

Question n° 13 (id=2347)

Q : Quels sont les arguments des matérialistes contre l'existence de l'âme ?

R : Ce sont des poncifs bien plus que des arguments, le plus souvent fondés sur des raisonnements circulaires. Par exemple, les matérialistes vous diront qu'il n'existe pas de données empiriques sérieuses qui soutiennent l'existence de l'âme, alors qu'il existe en réalité une foule de données (la vision à distance, la vision du futur, la télépathie, les expériences de mort imminente, les synchronicités, etc.) mais qui sont rejetées par les scientistes, y compris lorsqu'elles ont fait l'objet de publications scientifiques à comité de lecture répétées et statistiquement très significatives. Mais vous trouverez plus d'arguments dans mes commentaires de la conférence à l'université de Genève donnée par un matérialiste.

Question n° 14 (id=3184)

Q : Existe-t-il un lien entre ton travail et les ondes de torsion ? Si oui, comment et quel niveau ?

R : Je parle effectivement des ondes de torsion dans mes livres les plus récents, en les interprétant comme des vibrations de l'espace hors du temps (et infinitésimales). Mais il faut déjà savoir que la physique mainstream n'admet pas l'existence de ces ondes (de l'espace), qui sont d'ailleurs liées aux fameuses ondes scalaires qu'elle qualifie de pseudo-science. Elles auraient toutefois aujourd'hui de bonnes raisons d'exister, depuis que l'espace apparaît comme un milieu élastique et même doté d'une certaine viscosité, avec la découverte de l'existence des ondes gravitationnelles et du champ de Higgs, ce dernier étant lié au fait que le vide est loin d'être vide et offre une résistance. La physique réssuscite ainsi d'une certaine manière la notion d'éther qu'elle avait enterré avec Einstein. A partir de là, il est logique d'envisager d'autres types d'ondes de l'espace (du vide) que les seules ondes gravitationnelles de type transversales. Le problème est qu'aussi longtemps que la physique n'introduit pas un temps additionnel, elle ne peut pas décrire ces autres types d'ondes qui se propagent à travers l'espace-temps, mais pas dans le temps ordinaire. Pour que ces ondes soient acceptées, alors qu'elles ont l'air de se propager, dans ce temps ordinaire, à des vitesses inférieures ou supérieures à la vitesse de la lumière, il faut introduire un nouveau temps (que je qualifie de cybernétique) dans lequel l'espace-temps vibre partout dans sa structure, c'est-à-dire simultanément dans le passé et dans le futur. Se reporter aux métaphores du tunnel flottant sur un océan, ou encore du GPS, pour comprendre cette évolution hors du temps. Il y aurait alors tant à dire sur ces ondes dont la modélisation manque cruellement, mais je terminerai cette réponse en précisant qu'elles ne s'atténuent pas avec la distance et permettent d'adresser des points de l'espace-temps arbitrairement éloignés, ce qui devrait conduire à les mettre en rapport avec le phénomène d'intrication, dans une physique... du futur !

Question n° 15 (id=1024)

Q : Bonjour Philippe, lorsque tu évoques dans une conférence le mécanisme de l'évolution néguentropique et que tu dis : << Grâce à de nombreux cycles on arrive petit à petit à modifier notre futur pour le rendre de plus en plus harmonieux >>, de quels cycles parles tu exactement ?

R : Je ne parle d'aucun cycle en particulier, ceci étant valable pour tous les cycles à toutes les échelles du vivant, de la plus petite échelle moléculaire à la plus grande échelle cosmique. Mais je sous-entend ici une évolution collective qui fait intervenir des vagues de la conscience collective, chacune rejouant à chaque fois l'histoire collective, selon la vision du temps qui, comme dans l'hindouisme par exemple, est celle d'un éternel retour organisé en grands cycles temporels. Je ne parle pas de notre évolution personnelle où l'on change là aussi petit à petit notre futur durant notre vie, mais sans avoir besoin de vivre ce changement ou de rejouer notre vie. Le mécanisme néguentropique est toutefois dans les deux cas le même : collectivement ou individuellement, nous sommes attirés par le nouveau cycle Aïon, celui de l'intention créatrice qui nous a conduit à oeuvrer dans la matière.

Question n° 16 (id=2027)

Q : Dans un post sur vos réseaux vous commentez un débat entre Hervé Zwirn et Alain Connes dans cette vidéo : L'homme a besoin d'écrire une histoire, en affirmant qu'ils ont tous les deux raison, ce qui est très étonnant. Pouvez-vous développer votre point de vue ?

R : Merci pour cette question. Voici déjà mes commentaires:
- Alain Connes a raison dans la mesure où le réel vécu pourrait se construire hors du temps, selon son "tic tac de l'horloge divine", de sorte que le futur se réalise bien avant que l'observateur le vive dans son présent,
- Hervé Zwirn a raison dans la mesure où il subsiste des choix (via le kaïros) qui doivent être effectués dans le présent car la décohérence ne résout pas les bifurcations, ces choix dépendant donc au final de la perception de l'observateur.
Ils ont donc à mon sens tous deux partiellement raison, et voici maintenant mon développement : Mon point de vue sur la décohérence est que ce processus se réalise automatiquement dans le futur en transformant une réalité partiellement quantique et superposée en réalité complètement classique (unique), à ceci près qu'il subsiste des superpositions au moment des bifurcations, que seul un observateur peut réduire. Je pense qu'Alain Connes se contredit lorsqu'il raisonne dans le temps ordinaire en affirmant que la décohérence est trop rapide pour permettre au cerveau de jouer un rôle dans cette réduction. A mon sens, il est nécessaire de raisonner hors du temps (dans un temps additionnel ou selon son horloge divine) pour comprendre un processus qui réduit une réalité future déjà réalisée, mais encore multiple, en réalité unique. Car évidemment, ce futur a une action déterminante sur le présent, qu'aucun calcul dans le temps ordinaire ne peut prendre en compte. Quant à l'intervention éventuelle de la conscience dans ce processus, s'il est correct de nier qu'elle puisse agir dans le présent comme le font Zwirn et Connes, je pense personnellement que la conscience agit vibratoirement dans le futur quantique en modulant les probabilités des lignes de temps.
A noter que pour faciliter au public la compréhension de cette vidéo passionnante j'en ai publié un extrait sur ma chaine youtube intitulé: C'est écrit sur une feuille de papier.

Question n° 17 (id=1136)

Q : Vous dites que la conscience est de nature quantique. De quelles particules élémentaires serait-elle donc composée ?

R : Je l'ai peut-être dit en faisant un raccourci : je voulais dire que l'information de la conscience est de nature quantique, s'agissant de l'information qui lui donne son énergie, mais il ne faut pas confondre cette information quantique, équivalente à un champ des possibles (superpositions d'états), et le fait d'être conscient. Etre conscient nécessite autre chose, ne serait-ce que parce que que la conscience est capable de moduler les probabilités de manifestation du champ des possibles, or ceci reste inexpliqué ou attribué au hasard. Il n'y a rien de matériel ici, et cela est corroboré par les expériences de Penrose et Hameroff qui ont montré que l'anesthésie (de la conscience) est en lien avec la diminution des vibrations quantiques dans les micro-tubules du cerveau, entre autres. Je rappelle que selon leur théorie, la conscience est corrélée à (ou naît de) la réduction des états quantiques dans le cerveau. Je pense un peu différemment, mais c'est un autre sujet (fenêtre de temps).

Question n° 18 (id=1228)

Q : Peut-on changer le futur de quelqu'un d'autre, en visualisation ou par la pensée ?

R : Non, d'après mon modèle chacun d'entre nous a une structure vibratoire qui lui est propre et ne lui permet d'adresser que sa ligne de temps personnelle (chemin de vie), sauf si, bien entendu, la vie de cette personne est liée à la votre, auquel cas vous changez son futur en changeant le votre.

Question n° 19 (id=1234)

Q : Pourquoi les questions réponses affichées changent-elles à chaque fois que l'on recharge la page ?

R : Parce que la FAQ est réglée par défaut pour lister les questions réponses dans un ordre choisi au hasard et que ce hasard est susceptible de bien faire les choses, en particulier lorsqu'il est issu d'un générateur quantique de nombres aléatoires, ce qui est le cas ici (Pour obtenir un ordre constant, ou lire en premier les questions réponses qui correspondent à certains mots clés, il faudra plus tard introduire les éléments correspondants en ligne de commande).

Question n° 20 (id=1923)

Q : Comment recevoir un "signe", une synchronicité, qui nous permette de comprendre comment nous situer dans la société qui est la nôtre aujourd'hui ?

R : Une synchronicité se produit lorsque l'émotion qu'elle provoque est suceptible de vous faire changer d'aiguillage, vers un nouveau futur. Vous ne pouvez donc pas rester passif à attendre une réponse : vous devez être engagé dans un processus de changement de vie devenu probable, associé à une intention de réalisation. Il vous manque simplement le "petit rien" (ou kairos) qui va vous faire bifurquer. Pour le provoquer, vous pouvez faire une demande, via par exemple une lettre à vous-mêmes qui explicite en profondeur cette intention, en faisant éventuellement le point sur votre vie, puis vous l'oubliez complètement. Le lâcher prise (ne rien attendre) est en effet fondamental pour ne pas vous retrouver leurré par votre mental.


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-Aiguillage -Aïon -Anomalies -Apocalypse -Archétype -Bifurcation -Boson de Higgs -Champ des possibles -Changer le futur -Changer le passé -Cerveau -Colibri -Costa de Beauregard -Conscience collective -Conscience quantique -Demande -Densification -Densité de temps -Dimensions vibratoires -Double causalité -Emotion -Epaisseur de temps -Espace-temps flexible -Ether -Etienne Klein -Evolution -Existence de l'âme -Expériences extraordinaires -Expériences de mort imminente -Faq -Falsifiable -Fenêtre de temps -Gravité quantique -Hasard -Hervé Zwirn -Holographique -Horloge des anges -Hors du temps -Influence du futur -Intention -Intrication -Kairos -Lâcher prise -Libre arbitre -Ligne temporelle -Matérialisme -Néguentropie -Non localité -Nouveau futur -Océan du vide -Ondes de torsion -Ondes gravitationnelles -Ondes scalaires -Ovnis -Paradigme -Potentialités -Publications scientifiques -Probabilités -Réalisme -Réel -Réfutable -Réseaux -Rétrocausalité -Résonance -Roger Penrose -Scientisme -Signe -Structure vibratoire -Synchronicité -Temps cybernétique -Tenet -Trou de ver -Tunnel -Univers cyclique -Transhumanisme -Vibrations de l'espace -Vide

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